La reprise de cours en janvier

Caroline Désir, en accord avec les experts sanitaires et les différents représentants des secteurs de l’enseignement, a convenu de maintenir les conditions actuelles (code rouge) pour la reprise des cours en janvier. L’hybridation à partir de la 3e secondaire sera donc encore d’application du 4 janvier au 15 janvier minimum.   

Après avoir rencontré les experts sanitaires ce mardi 1er décembre, la Ministre de l’Éducation, Caroline Désir, a réuni aujourd’hui les fédérations de pouvoirs organisateurs, les organisations syndicales ainsi que les fédérations d’associations de parents afin de faire le point sur l’évolution de la situation dans les écoles depuis la reprise des cours le 16 novembre dernier.  

 

 

Après 2 semaines et demi de cours, tant les chiffres compilés par les acteurs que ceux observés par les experts sanitaires tendent à confirmer que l’école n’est pas le moteur de l’épidémie. 

 

Les cas de contaminations et les mises en quarantaine ont très nettement diminué dans les écoles, se situant désormais à un niveau proche de celui constaté à la mi-septembre. Les chiffres ont même globalement tendance à poursuivre leur diminution au fil des semaines. Les équipes éducatives ont donc pu se reconstituer et les conditions d’apprentissage sont bien meilleures et plus sereines que celles connues fin octobre, au plus fort de la crise sanitaire en Belgique.   

 

La reprise de cours en janvier  

 

A quelques jours des congés de fin d’année, la Ministre de l’Éducation souhaite donner des perspectives aux personnels de l’enseignement mais aussi aux élèves et aux parents qui ont tous fait preuve d’une remarquable force d’adaptation depuis le début de cette crise. 

 

C’est pourquoi, Caroline Désir, en accord avec les experts sanitaires et les différents représentants des secteurs de l’enseignement, a convenu de maintenir les conditions actuelles (code rouge) pour la reprise des cours en janvier. L’hybridation à partir de la 3e secondaire sera donc encore d’application du 4 janvier au 15 janvier minimum.   

 

Cette solution s’inscrit dans une optique de prudence sanitaire et de stabilité pour les équipes. 

 

Une évaluation sera faite, avec les experts sanitaires, durant la première quinzaine de janvier afin de suivre au plus près l’évolution de l’épidémie et de préparer le retour de l’ensemble des élèves en présentiel dans des conditions optimales de sécurité.  

 

Les congés de carnaval  

 

Comme espéré, l’allongement du congé de Toussaint a sans conteste permis d’atteindre l’objectif de remise à jour du système éducatif, notamment parce qu’il était conjugué aux mesures de confinement strictes adoptées parallèlement par le CODECO. 

 

A ce stade, rien n’indique que le contexte sanitaire nécessitera de prolonger le congé de carnaval, ni que les mesures de confinement actuelles seront encore d’application alors qu’elles sont nécessaires pour qu’une stratégie de remise à jour du système éducatif soit efficace. Dès lors, il n’est à l’heure actuelle pas opportun, ni d’un point de vue épidémiologique, ni sur le plan de la continuité des apprentissages, de modifier la durée de ce congé. Ce constat est partagé par les experts sanitaires. 

 

Bien entendu, comme depuis le début de cette crise, la Ministre de l’Éducation est consciente qu’il faut faire preuve d’humilité, de prudence et de capacité d’adaptation face à cette situation sanitaire. Dans cette optique, si les conditions épidémiologiques devaient s’aggraver après les vacances de fin d’année, la décision pourrait être réévaluée sur base des retours de terrain, des avis des experts sanitaires et des mesures prises dans le reste de la société.

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